Sehr geehrte SGSMP-Mitglieder
Vor 40 Jahren hat eine kleine Gruppe von Wissenschaftlerinnen und Wissen-schaftlern, die an Strahlenbiologie interessiert war, den Grundstein für unsere Gesellschaft gelegt. Seither hat sich diese stetig entwickelt und ist inzwischen auf eine Stärke angewachsen, die bei für uns wichtigen Fragestellungen nicht überhört werden kann. Auch das letzte Jahr hat uns wieder ein gutes Stück vorwärts gebracht.
Allerdings müssen wir auch einen gewichtigen Verlust beklagen:
Arnold von Arx, unser langjähriges Ehrenmitglied, ist am 11. September 2004 im 85. Lebensjahr verstorben. Weit über seine Pensionierung hinaus hat er sehr aktiv in den Arbeitsgruppen unserer Gesellschaft mitgearbeitet. Es war eine echte Freude, mit ihm in einer solchen Gruppe zu arbeiten. Stets freundlich aber unerbittlich hat er nachgefragt. Nie ist es mir gelungen, eine Unsicherheit an seinem wachen Geist vorbeizuschmuggeln. Er liess nicht locker, bis wir die offenen Fragen geklärt und die Antworten korrekt formuliert hatten. Wir werden ihn vermissen.
Die neue Organisationsstruktur, die wir vor zwei Jahren eingeführt haben, mit dem Schweizerischen Berufsverband für Medizinphysikerinnen und
Medizinphysiker (SBMP) als Unterverein unserer Gesellschaft, hat sich auch im letzten Jahr bestens bewährt. Ein äusserst aktiver Vorstand unter der Leitung von Peter Pemler hat bereits vieles erreicht. Auf der neuen
Internetseite
kann man die Ziele und die Wege dieser Organisation nachlesen. Eine besonders wichtige Entwicklung im letzten Jahr war die Neuorganisation der Strukturen für die Fachanerkennung. Die Kompetenzen bei Fragen zur Fachanerkennung wurden klar
geregelt und auf die Fachkommission und die Prüfungskommission verteilt. Es bleibt zu hoffen, dass die Kolleginnen und Kollegen, die der SBMP aus Sorge fernblieben, diese könnte zu einer Spaltung der SGSMP führen, die heutige Situation anerkennen. Es besteht kein Grund mehr abseits zu stehen, und wir würden uns über ihren Beitritt sehr freuen.
Wiederum wurde sehr viel Arbeit in den Arbeitsgruppen geleistet. Ganz zentral ist dabei die
"Angewandte Medizinphysik". Da werden nicht nur die anstehenden Probleme diskutiert und wo nötig eine spezifische Arbeitsgruppe initiiert, sondern auch die von den Arbeitsgruppen erstellten Berichte und Empfehlungen kritisch gewürdigt. Viele Jahre hat Jean-François Valley dieser Arbeitsgruppe vorgestanden, hat sie befruchtet und manchmal auch angetrieben. Er hat damit unserer Gesellschaft einen unschätzbaren Dienst erwiesen. Nun wird er pensioniert und will gleichzeitig alle seine Ämter abgeben - und dies sind einige. Auch wenn es uns schwer fällt, müssen wir diesen Entscheid akzeptieren. Lieber Jean-François, eigentlich wissen wir nicht, wie wir dir danken sollen. Die Liste deiner Verdienste um die Gesellschaft ist zu lang. Lass mich dir aber eines versichern: Ohne deine Hilfe hätten wir es nicht soweit gebracht.
Im letzten Jahr wurde die Empfehlung der Arbeitsgruppe ROKIS (Radio Onkologie Klinik Informations-Systeme, Vorsitz Peter Pemler) und die Empfehlung der Arbeitsgruppe
"Qualitätskontrollen in der perkutanen Radiotherapie" (Vorsitz Nicci Lomax) verabschiedet. Ein grosses DANKE gebührt allen, die in den Arbeitsgruppen ihre Zeit und ihr Wissen zugunsten der Allgemeinheit einsetzen. Die sorgfältig erarbeiteten Empfehlungen sind ein Markenzeichen unserer Gesellschaft, auf das wir stolz sein können.
Im letzten Jahr gab es ein Treffen in München mit der DGMP und
ÖGMP, um die Verlängerung des Vertrages über die Herausgabe der
Zeitschrift für
Medizinische Physik zu besprechen. Eine europäische Zeitschrift ist noch in weiter Ferne, so dass keine ernsthafte Alternative zur bestehenden Zeitschrift besteht. Bei einem Treffen mit der Fachkommission der DGMP (ebenfalls in München) konnten wir auch die Fragen um die gegenseitige Anerkennung der Fachanerkennung offen diskutieren. Unsere deutschen Kollegen beneiden uns um die Verankerung unserer Fachanerkennung und bringen deshalb unserem Bestreben, den Stellenwert unserer Fachanerkennung zu erhalten, sehr viel Verständnis entgegen.
Neu etabliert haben wir auch regelmässige Treffen mit der Leitung der Abteilung Strahlenschutz des BAG. Diese erweisen sich als sehr nützlich, indem wir dadurch die Möglichkeit haben, die Auslegung des Strahlenschutzgesetzes und der
zugehörigen Verordnungen direkt mit der Aufsichtsbehörde zu diskutieren.
Zum Schluss möchte ich es nicht unterlassen, mich bei meinen Kollegen im Vorstand für ihre Tätigkeit und die gute Zusammenarbeit und bei allen Kolleginnen und Kollegen, die sich aktiv für die Weiterentwicklung unserer Gesellschaft einsetzen, ganz herzlich zu bedanken. Ich bin überzeugt, dass eine starke SGSMP im Interesse von uns allen ist.
Léon André |
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Madame, Monsieur, chers membres de la SSRPM,
Voici quarante ans qu’un petit groupe de scientifiques, hommes et femmes, tous férus de radiobiologie, a fondé notre organisation. Depuis lors, elle s’est développée sans relâche et a pris une ampleur telle qu’elle soulève d’importantes questions auxquelles nous ne saurions rester sourds. Au cours de cette année, nous avons une fois de plus fait de grands pas en avant.
Nous déplorons toutefois une grande perte en la personne d’Arnold von
Arx. Notre membre honoraire depuis longue date est décédé le 11 septembre 2004 à l’âge de 85 ans. Après sa retraite, il a, de longues années durant, collaboré de façon très intense avec les groupes de travail de notre société. Ce fut un véritable plaisir de travailler avec lui. Toujours aimable, il pouvait être inexorable quand il demandait des explications. Il m’était impossible d’évoquer des incertitudes sans que cela échappe à cet esprit éveillé. Il ne cédait en rien avant d’avoir obtenu une réponse à toutes les questions et avant d’avoir reçu des réponses correctement formulées. Il laisse un grand vide derrière lui.
Il y a deux ans, la SSRPM s’est donnée une nouvelle organisation en fondant l’Association Professionnelle Suisse des Physiciens Médicaux
(APSPM) à titre d’association affiliée et l’année dernière, elle a une nouvelle fois fait ses preuves. Sous l’égide de Peter Pemler, un comité des plus actifs a d’ores et déjà atteint nombre d’objectifs. Sur le site
Internet vous trouverez les buts que s’est fixée cette organisation et l’orientation qui est la sienne. Les nouvelles structures mises en place en 2004 en vue de la spécialisation SSRPM
sont, elles aussi, d’une importance considérable. Les compétences en la matière ont été arrêtées de façon très claire et réparties en conséquence entre la Commission de spécialisation et la Commission d’examen. Nous avons bon espoir que les collègues qui préféraient jusqu’ici ne pas devenir membres de l’APSM par crainte d’une scission de la SSRPM sauront changer d’avis et n’auront plus aucune raison de rester à l’écart. Nous estimerions fort heureux de les accueillir parmi nous.
Comme par le passé, les différents groupes ont accompli un travail considérable dans le cadre duquel la «Physique médicale appliquée» a joué un rôle prépondérant. Ainsi, il ne s’agit pas uniquement de régler les problèmes en suspens ou, si cela s’avère nécessaire, de mettre sur pied un groupe de travail spécialisé mais aussi de prendre clairement position quant aux recommandations et aux rapports qui lui ont été soumis. Jean-François Valley qui a été à la tête de ce groupe durant de nombreuses années l’a fait progresser et parfois l’a stimulé encore davantage. Notre société lui doit énormément. Il a décidé de prendre sa retraite et de déposer tous ses mandats
- et je puis vous assurer qu’ils sont nombreux. Même si nous regrettons profondément son départ, nous devons accepter la décision qui est la sienne. Jean-François, sache que nous ne savons comment te remercier tant la liste des services que tu nous a rendus est longue. Permets moi de souligner que sans l’aide que tu nous a apportée nous n’aurions pas pu progresser de la sorte.
Au cours de l’année dernière, nous avons adopté les recommandations émises par le groupe de travail ROKIS « Système d’information clinique pour la radio-oncologie » ainsi que celles du groupe «Contrôle de qualité en téléradiothérapie» présidé par Nicci Lomax. Je tiens à présenter mes remerciements les plus chaleureux à tous ceux qui ont œuvré dans les groupes de travail et mis leur savoir et leur temps à la disposition de l’intérêt
général. Ces recommandations si clairement élaborées ne sont-elles pas l’un des produit de marque de notre société? Nous avons toutes les raisons d’en être fiers.
L’an dernier, une rencontre avec la DGMP
et l’ÖGMP a eu lieu à Munich afin de discuter s’il convient de prolonger la parution de la revue
«Medizinische Physik» Etant encore fort loin de pouvoir la publier à l’échelle européenne, il ne nous reste donc d’autre alternative que celle de continuer avec la revue sous sa forme actuelle. Lors d’une réunion qui s’est également tenue à Munich, nous avons également eu l’occasion de discuter librement avec la commission chargée de la spécialisation au sein de la DGMP quant une reconnaissance réciproques des examens. Nos collègues allemands nous envient le fait que la spécialisation SSRPM ait été reconnue officiellement. Ils comprennent d’autant mieux que nos tenons à maintenir cet acquis à sa juste valeur.
Nous avons également instauré des rencontres à intervalles réguliers avec la direction de l’unité radioprotection de l’Office fédéral de la santé publique. Elles nous sont de grande utilité car elles nous permettent de discuter sans détours avec les autorités de surveillance de l’interprétation à donner à la loi sur la radioprotection ainsi qu’aux ordonnances y relatives.
Permettez moi de conclure en remerciant tout particulièrement les collègues du comité de l’excellent travail qu’ils ont fourni et de l’esprit de collaboration qui règne entre nous. Je tiens également à remercier chaleureusement tous les collègues qui s’investissent à fond pour que notre société puisse continuer à se développer. J’ai la profonde conviction qu’une SSRPM en pleine vigueur est dans l’intérêt de nous tous.
Léon André |